Confiant et déterminé, le président de la République Kaïs Saïed interpelle ceux qui « veulent nuire à la Tunisie. Et à un certain nombre d’états africains ». Le président s’exprimait, aujourd’hui 8 mars. Et ce, lors d’un entretien avec le président de Guinée-Bissau et de La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Umaro Sissoco Embalo, au palais de Carthage.
Dans le même contexte, le président de la République Kaïs Saïed a adressé un « flagrant démenti ». « A ceux qui veulent nuire à la Tunisie et à un certain nombre d’états africains, voilà un flagrant démenti aujourd’hui », lance-t-il. Dans le même sillage, il poursuit : « Mesdames et Messieurs, vous vous trompez d’adresse et de personnes ! » Le président de la République affirme que les échanges avec son homologue étaient fraternels et bienveillants. « Nous avons conclu notre brève discussion avec le mot « khouya » qui veut dire mon frère », ajoute-t-il.
Pour le président de la République, un certain nombre de responsables et de journalistes « ont voulu interpréter le discours à leur guise pour nuire à la Tunisie ».
« Je crois que n’importe quel pays n’acceptera pas qu’il y ait des juridictions parallèles à celles de l’État […] des actes de mariage en dehors de la légalité, c’est inacceptable ! Je suis contre la traite des êtres humains, des Africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation contre les Africains ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes, comme ils l’ont fait ces derniers jours. Du racisme ! De quoi ils parlent ? Ils divaguent ! ». Ainsi expose-t-il son avis.
Dans ce contexte, notons qu’en date date du 22 février, le président de la République a mis l’accent sur la nécessité de prendre des mesures urgentes pour mettre fin et « au plus vite » au phénomène de l’afflux massif de migrants irréguliers de l’Afrique subsaharienne vers la Tunisie. Il a mis en garde contre un « arrangement dont le mobile est criminel » planifié depuis le début de ce siècle pour métamorphoser « la composition démographique de la Tunisie », accusant des parties (sans les citer) qui ont reçu d’importantes sommes d’argent depuis 2011 afin d’installer des migrants irréguliers de l’Afrique subsaharienne en Tunisie.