La démission du ministre de l’Intérieur Taoufik Charefeddine, il y a quelques minutes de cela, en dit long. Pour une bonne partie des internautes est considérée comme un coup de tonnerre, mais réellement quelle lecture peut-on faire à cet instant?
Fethi Jlassi, membre de la société civile et architecte livre son point de vue dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, en déclarant comme suit: « Les commentateurs disent qu’ou bien pour devenir Chef de Gouvernement ou bien on va lui coller toutes les dérives. Ma réponse : On ne démissionne pas pour devenir Chef de gouvernement. On est promu. »
Et de poursuivre: « Par contre, il peut se retirer suite aux griefs reprochés par le Parlement Européen et bientôt par le Conseil de l’Europe et la Commission Européenne. Et, c’est une première, il a annoncé sa démission. J’ajouterai que le vote du Parlement Européen avec un score de plus de 90% va provoquer une secousse dans le paysage politique tunisien ».