« Des forêts en bonne santé pour des personnes en bonne santé », tel sera le thème de la Journée internationale des forêts qui sera célébrée le 21 mars prochain, par la communauté internationale.
La Banque Mondiale (BM) a appelé dans un blog dédié à cet évènement, à la préservation des forêts, soulignant que « les forêts sont une source de subsistance et d’emploi particulièrement, importante dans le contexte de la reprise post-COVID. Ces forêts rendent aussi des services écosystémiques essentiels, en servant d’habitat pour la biodiversité, en fournissant de l’eau potable et en séquestrant le carbone ».
Selon la BM web, il « apparaît aujourd’hui plus urgent que jamais d’adopter une approche intégrée de la gestion du paysage qui englobe en même temps la santé humaine, animale et écosystémique », d’autant plus que « plus de 30 % des nouvelles maladies recensées depuis 1960 sont attribuées à l’évolution de l’utilisation des sols, et sur 250 maladies infectieuses émergentes, 15 % ont un lien avec les forêts ».
La Banque a également, rappelé que « la déforestation, en particulier dans les régions tropicales, s’accompagne d’une augmentation des maladies infectieuses, comme la dengue et le paludisme ».
En outre, environ 12% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont imputables à la déforestation et à la dégradation des forêts.
Partant de ce constat, l’institution mondiale a rappelé que son Plan d’action se dote d’une approche globale des paysages terrestres qui s’attache à œuvrer de concert dans des secteurs comme l’agriculture, les transports et l’énergie en vue de produire un impact positif pour le développement, la biodiversité, les services écosystémiques, l’atténuation du changement climatique et l’adaptation.
De même, le partenariat mondial PROGREEN pour des paysages durables et résilients, lancé en 2019, œuvre à accompagner les efforts déployés par les pays en vue d’améliorer les moyens de subsistance et renforcer les investissements dans la gestion et la conservation des forêts et de tous les écosystèmes terrestres, la préservation de la biodiversité et la restauration des paysages, ainsi que l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, lit-on dans le text.
En parallèle, les gouvernements sont invités à lancer des programmes de remise en état des terres et de travaux forestiers, ainsi qu’à développer des programmes d’aménagement des paysages afin de créer des emplois, améliorer la sécurité alimentaire et renforcer la résilience à long terme des ressources naturelles.
Avec TAP