Lors de sa session plénière, lundi, le Parlement égyptien a approuvé un projet de loi soumis par le gouvernement pour ouvrir un crédit supplémentaire dans le budget général de l’État pour l’exercice 2022-2023 d’une valeur de 165 milliards de livres (environ 5,3 milliards de dollars), afin couvrir le déficit de nombreux postes budgétaires, notamment les salaires et l’achat de biens et de services.
Le chef de la commission du plan et du budget du Parlement, Fakhry Al Fiqui, a déclaré : « L’ouverture de crédits supplémentaires dans le budget est due aux défis auxquels le pays est confronté en raison des crises mondiales, dont la principale est la guerre ukrainienne, et les répercussions et les effets négatifs de cette guerre sur l’économie égyptienne. »
Il a ajouté que « le gouvernement a contribué à atténuer la gravité de la crise économique pour les citoyens, en prévoyant un nouveau paquet de mesures de protection sociale », ajoutant que « le crédit supplémentaire comprend l’allocation de 10 milliards de livres pour les salaires, 70 milliards pour l’achat de marchandises, en plus de 85 milliards de livres pour la couverture des services de la dette ».
L’article 124 de la constitution égyptienne stipule que « le budget général de l’État comprend toutes ses recettes et dépenses sans exception, et son projet doit être présenté à la Chambre des représentants au moins quatre-vingt-dix jours avant le début de l’année fiscale, et que l’approbation de la Chambre (Parlement) est requise pour transférer tout montant d’un chapitre à l’autre des chapitres du budget, et sur toute dépense non incluse dans celui-ci ou dépassant ses prévisions.
L’Egypte vise un taux de croissance de 5% du PIB lors du prochain exercice 2023-2024
Un porte-parole de la présidence égyptienne a déclaré, le même jour, que le pays vise à atteindre un taux de croissance de 5% du produit intérieur brut dans le projet de budget pour le prochain exercice 2023-2024.
Il a précisé que ce projet de budget de l’Egypte comprend une augmentation du taux de croissance des revenus de 31%, ainsi qu’une augmentation des dépenses à un taux de croissance de 30,5%, y compris une augmentation du poste des salaires de 15 %, et une augmentation du système de soutien, des subventions et des prestations sociales d’un taux de 24 %, et une augmentation des allocations d’investissement à 512 milliards de livres (environ 16,6 milliards de dollars).