Chawki Gaddes, le président de l’instance nationale des protections des données personnelles est revenu sur l’usage de caméras de surveillance dans les cellules des détenus liés à « l’affaire du Complot de la Sûreté de l’Etat », en déclarant: « L’usage de caméras de surveillance doit comprendre seulement pour une seule personne ayant des problèmes psychiatriques « .
Toutefois la Direction générale des prisons a affirmé, jeudi, que « la surveillance au moyen de caméras intervient dans le cadre du respect de la loi et des règlements en vigueur». Tout en faisant savoir que leur usage dans les cellules des détenus se limitent à une diffusion en temps réel et sans enregistrements.
Il est à noter que le collectif de défense des détenus avait menacé de poursuivre en justice la direction de la prison dans la mesure où elle ne renonce pas à l’installation des caméras.