Comme on s’y attendait aux USA, la Réserve fédérale américaine a haussé le taux d’intérêt de 25 points de base hier, soit le même montant que la hausse qu’elle avait approuvée début février, après que la banque avait relevé ses taux d’intérêt de 50 points de base en décembre après quatre hausses consécutives de 75 points, portant aujourd’hui le taux d’intérêt de référence à un gamme de 4,75 % à 5 %. C’est le plus haut niveau depuis 2007, avant la crise financière mondiale.
Aux USA, la Réserve fédérale a déclaré hier soir dans un communiqué que l’inflation aux États-Unis restait élevée et que le système bancaire était « sain et résilient », dans le but de réduire les inquiétudes après la crise bancaire qui a récemment frappé trois banques régionales aux États-Unis.
Néanmoins, la banque a déclaré que les développements récents dans le secteur bancaire affectent la croissance de l’économie dans son ensemble.
L’augmentation d’un quart de point était attendue de l’avis de la plupart des économistes. Bien que certains d’entre eux aient indiqué que les responsables de la politique monétaire devraient temporairement cesser de durcir pour renforcer la stabilité financière, à la suite de la récente crise bancaire soudaine, qui a reflété en partie les répercussions de la guerre de la Réserve fédérale contre l’inflation et l’augmentation de la stabilité financière; ainsi que le coût des emprunts pour les entreprises et les institutions financières.
Les dernières données économiques avaient indiqué que l’indice général des prix à la consommation aux Etats-Unis avait poursuivi sa baisse en février, atteignant 6 %, le plus bas depuis novembre 2021, après avoir été de 6,4 % en janvier. Le taux d’inflation général, a augmenté en février au rythme le plus élevé, enregistrant 5,5 % en rythme annuel.
Au cours des deux dernières semaines, et à la suite de l’effondrement de trois banques régionales américaines et de l’acquisition de la banque suisse « Credit Suisse », les anticipations de hausse des taux d’intérêt ont diminué chez les investisseurs et les économistes, après qu’ils s’étaient attendus à ce que les responsables de la politique monétaire poursuivent leur longue campagne pour augmenter les taux d’intérêt et freiner la hausse des prix.