En Libye, une filiale de la société publique National Oil Corporation a annoncé dimanche avoir signé un contrat avec la société d’ingénierie américaine Honeywell. Et ce, pour un projet de raffinerie de pétrole dans le sud du pays qui pourrait coûter entre 500 et 600 millions de dollars.
La Zallaf Libya Oil and Gas Company, affiliée à la National Oil Corporation, a indiqué dans un communiqué que le projet serait mis en œuvre en deux phases. Mais elle n’a pas annoncé de calendrier pour les travaux. La National Oil Corporation a déclaré plus tôt que la raffinerie du Sud de la Libye produira du gaz domestique, du carburéacteur et d’autres produits. Et notamment 1,4 million de litres d’essence par jour et 1,1 million de litres de diesel par jour.
Ainsi, la Libye cherche à rétablir les investissements étrangers dans le secteur de l’énergie. Et ce, après deux ans et demi de paix relative, suite à des années de conflit.
Elle espère aussi profiter de l’augmentation de la demande pour son pétrole et son gaz à la suite des problèmes d’approvisionnement en Europe découlant de la guerre en Ukraine.
A cet égard, notons que le gouvernement basé à Tripoli a accepté le mois dernier de lancer un projet gazier offshore en coopération avec l’italien Eni.
Cependant, la situation politique reste fragile; malgré le projet d’organiser des élections générales. Même depuis le cessez-le-feu d’octobre 2020, qui a mis fin à la dernière grande série de combats, les factions armées ont interrompu à plusieurs reprises la production de pétrole.