La visite du directeur du groupe français Engie en Algérie hier a fait resurgir l’affaire du gaz que Paris attend avec impatience. Et ce pour augmenter ses approvisionnements dans le cadre de ses efforts pour renoncer au gaz russe.
Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu mardi la directrice de l’entreprise française, Isabelle Kocher. L’entretien s’est tenu au siège du ministère. Les deux parties ont passé en revue les relations entre le Groupe ENGIE et Sonatrach dans les domaines gaziers, ainsi que les perspectives de coopération entre les deux groupes.
La réunion a également discuté des opportunités d’emploi et des perspectives d’investissement futures dans le domaine de l’exportation d’électricité verte et des énergies nouvelles et renouvelables, y compris :
-Le développement de projets d’hydrogène;
-Energie solaire et d’installations de production d’électricité, ainsi que dans le domaine des nouvelles technologies et de la formation.
Cependant, des sources ont confirmé dans des déclarations à la plateforme spécialisée ‘Energy’ qu’Engie avait exprimé lors de la réunion sa volonté de débloquer la situation concernant l’accord d’augmentation des fournitures de gaz algérien à la France au cours de l’année en cours. Elles ont déclaré à la plateforme de l’énergie que : « La partie algérienne est toujours réticente à conclure cet accord, et il ne semble pas y avoir de convergence de vues ».
La France cherche à augmenter ses importations de gaz algérien
La France cherche à augmenter ses importations de gaz algérien d’environ 50 % dans le cadre des plans européens de sortie du gaz russe, dans le cadre de la diversification des approvisionnements énergétiques suite à la guerre en Ukraine.
L’Algérie avait informé Paris du report des pourparlers sur l’accord, que la France attendait avec impatience de mettre fin à ses pourparlers avant la fin de l’année dernière.
Dans le sillage de l’ajustement des prix de vente du gaz algérien en juillet dernier, la France a cherché à signer un nouvel accord gazier avec l’Algérie, et cela a été évoqué lors de la visite de Macron en août dernier, mais rien ne s’est passé, et la visite a abouti seulement à l’annonce d’un nouveau document de coopération.
Paris a ravivé l’espoir d’un accord sur le gaz algérien avec la visite de la Première ministre française Elizabeth Borne en Algérie en octobre dernier, en marge du Forum d’affaires franco-algérien, dont les activités se sont également terminées sans aucun signe nouveau.
Le refus du gouvernement algérien de relancer les négociations sur l’accord gazier vient en réponse aux pressions de la rue exigeant que le gaz algérien ne soit pas envoyé en France, en réaction à l’incapacité de Paris à répondre aux demandes de l’Algérie.
Les Algériens demandent à la France d’abandonner sa rigueur en matière de visa et de reconnaître ses crimes coloniaux et de leur verser une compensation matérielle, avant de parler de « normalisation » des relations » entre les deux pays.
Rappelons qu’au cours de l’année écoulée, l’Algérie a réussi à signer un accord avec le Groupe français « Engie », qui comprenait un avenant aux contrats d’achat et de vente de gaz naturel, à travers le gazoduc reliant l’Algérie à l’Europe « Medgaz ».
Les deux parties se sont engagées, par le biais du contrat, à revoir le prix de vente du gaz sur une période de 3 ans, jusqu’en 2024. Et ce en tenant compte de l’évolution des conditions de marché.
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