A l’heure actuelle, les préoccupations américano-européennes deviennent de plus en plus pressantes, notamment sur la question Tunisie. Ainsi, pour les Américains comme pour les Européens, ce n’est plus la situation socio-économique qui inquiète. Mais plutôt la question de la migration clandestine. Et parmi les premiers à se manifester, on retrouve les Italiens. Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur, dresse un état des lieux via sa page Fb.
Autrement dit, en l’absence d’un accord avec le FMI pour une sortie de crise, la situation demeure encore floue. Que peut-on déduire de ce paysage de plus en plus incertain? Ainsi, M. Kasri estime que « les réserves diplomatiques donnent de plus en plus lieu à des injonctions et des démarches au ton plus pressant et à l’allure d’un ultimatum. »
Et de poursuivre : « A quoi pourrions-nous nous attendre avec une économie moribonde et une diplomatie qui a de la peine à retrouver les couleurs et le mordant d’antan? Et ce, dans un environnement international de plus en plus tendu et belliqueux. »
Et pour finir, M. Kasri conclut : « La saison des séismes semble s’intensifier. L’intelligence et l’instinct de survie dicteraient de ne pas se positionner sur une faille tectonique entre deux plaques en collision. »