La cheffe du Gouvernement, Najla Bouden, a présidé, mercredi à la Kasbah, une séance de travail ministériel sur l’affaire de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME).
A cette occasion, il a été décidé une série de mesures urgentes pour améliorer la situation de la BFPME, sur le court terme. C’est ce qu’indique un communiqué de la présidence du Gouvernement, publié le 5 avril en fin d’après-midi. Ainsi, la recommandation principale est d’œuvrer à l’élaboration d’un nouveau modèle économique pour la BPME; et ce, dans le cadre d’une approche intégrée du financement des PME.
La Cheffe du gouvernement a souligné l’importance d’établir un système intégré de financement des PME qui aiderait à rationaliser les parties prenantes. De même qu’à réaliser l’intégration avec le secteur privé et répondre aux nouveaux besoins des PME. Elle a estimé que cette démarche contribuera à la concrétisation des politiques économiques et sociales de l’Etat dans le secteur de création des PME; et ce, en vue de créer des emplois et soutenir le développement régional. Depuis sa création et jusqu’en 2022, la BFPME a accordé des financements de l’ordre 440 millions de dinars à quelque 2000 entreprises, avait auparavant déclaré Labid Zaafrane, directeur général de la BFPME.
S’exprimant dans une déclaration datant du 14 février 2022, le responsable avait déjà préconisé la restructuration de la BFPME, en lui fournissant les ressources financières nécessaires. Cette orientation devra permettre à la banque de contribuer à promouvoir le développement. Et ce, à travers l’augmentation du nombre des projets qu’elle finance. Mais aussi afin qu’elle soit en mesure de répondre à la demande de création de PME, avait-il expliqué.
Enfin, le responsable faisait encore savoir que les PME représentent 80 % du tissu économique national. Ce qui a poussé la BFPME à exiger, à plusieurs reprises, l’augmentation de son capital, à hauteur de 100 millions de dinars.
Avec TAP