Le 13 avril 2023, le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a déclaré, en présence de son homologue tunisien, que son pays aimerait que le FMI commence à financer la Tunisie sans conditions.
Cette déclaration s’est faite dans un contexte particulier. En effet, la crise migratoire ne cesse de s’amplifier. Les jeunes tunisiens voient en l’autre rive de la Méditerranée une solution à leur précarité économique. Cependant, Kaïs Saïed a déclaré refuser ce qu’il a appelé « les dictats du FMI ».
Le ministre italien a aussi rappelé qu’il avait une proposition très claire pour le FMI et ses interlocuteurs américains et européens.
Il a évoqué la finalisation d’un « accord pour faire venir 4 000 travailleurs tunisiens en Italie, qui seront formés en Tunisie. Ce sont eux les travailleurs et la Tunisie est le premier pays avec lequel nous mettons en œuvre ce projet, en dehors du décret, c’est-à-dire du Click Day. »