Les syndicats de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) semblent crier à l’unisson et expriment leur surprise. Ces formations syndicales rejettent ce qu’elles qualifient de décision hâtive et de précipitation pour l’adoption. Ainsi que la future mise en place de la consultation électronique sur la réforme de l’éducation.
Pour les syndicats, cette réforme n’a pas été réalisée dans un cadre consensuel et de concertation, notamment en ce qui concerne la création du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement. Ainsi, ils appellent à « faire impliquer la centrale syndicale » dans ce processus, notamment concernant les grandes lignes, les prérogatives et les mécanismes de travail du conseil en question.
Le communiqué fait suite à une réunion tenue avec le président au palais de Carthage. L’objectif est de revenir sur les grandes lignes de la réforme de l’éducation et de l’enseignement. Y ont assisté tous les ministres concernés. Lors de cette réunion, le président de la République a plaidé pour une réforme. Cette réforme doit se faire dans un cadre global. Ce dernier cible toutes les étapes de l’éducation : de l’enseignement de base jusqu’à l’enseignement supérieur. Et d’estimer que les résultats de cette réforme seront palpables après une décennie. A noter que la Constitution de 2022 comprend tout un chapitre sur l’éducation.