Le gouvernement jordanien, représenté par la ministre du Plan et de la coopération internationale, Zina Touquan, et la Banque mondiale (BM), représentée par le directeur régional du département Moyen-Orient, Jean-Christophe Carré, viennent de signer deux conventions de financement supplémentaires. Et ce, pour une valeur de 650 millions de dollars, en marge des réunions de printemps à Washington D.C.
Selon un communiqué publié par la Banque mondiale sur son site internet, la BM a approuvé un financement supplémentaire de 400 millions de dollars. Il concerne le programme d’investissement global, transparent et sensible au climat. En utilisant l’outil de financement du programme axé sur les résultats en Jordanie, qui mène à la promotion d’investissements publics et privés sensibles au climat. En plus d’encourager la création d’opportunités d’emploi, en particulier pour les femmes. Et de renforcer l’efficacité de l’action gouvernementale, grâce à l’élaboration participative de politiques, de données et de preuves.
En outre, la Jordanie et la BM conviennent de financer le programme d’amélioration de l’efficacité du secteur de l’électricité, dont les approvisionnements sont fiables. Et ce, en utilisant l’outil de financement du programme, selon les résultats, pour une valeur de 250 millions de dollars.
Le financement vise à soutenir le programme de réformes économiques du gouvernement jordanien
Pour sa part, la ministre de la Planification et de la coopération internationale, Zina Touquan, déclare : « Nous apprécions la poursuite du partenariat et le soutien de la Banque mondiale aux priorités de réforme et de développement en Jordanie. Car les deux nouveaux programmes soutiendront les efforts du gouvernement pour mettre en œuvre les réformes et les priorités. Et ce, dans le cadre du cadre du programme exécutif pour la vision de modernisation économique 2023-2025. Lequel se concentre sur l’avancement de l’agenda climatique en Jordanie, la promotion d’une croissance tirée par des investissements verts et l’amélioration de l’efficacité de la dépendance au secteur de l’électricité. »
De son côté, Jean-Christophe Carré, directeur régional du département Moyen-Orient à la Banque mondiale, affirme : « Grâce aux politiques d’ajustement de la Jordanie, le pays a fait preuve de résilience face aux crises régionales et mondiales majeures. Et les deux programmes soutiendraient la stratégie du gouvernement de réforme économique. De même qu’ils aideront le royaume à poursuivre ses réformes structurelles. Lesquelles visent à élever le niveau de prestation des services publics, à réaliser une croissance globale et durable basée sur l’investissement et à créer des opportunités d’emploi, en particulier pour les jeunes et les femmes. »
Mise en œuvre d’une classification verte nationale
Selon la déclaration de la Banque Mondiale, ce financement supplémentaire contribuera à activer les progrès de la Jordanie au cours de la première phase du programme. En intégrant les préoccupations climatiques comme un pilier majeur du programme de réformes économiques et des plans d’investissement du pays.
Au final, le financement supplémentaire vise à continuer à améliorer la qualité des investissements publics; ainsi qu’à donner la priorité aux investissements publics sensibles au climat. Y compris les partenariats public-privé.
La banque indique donc que ces activités, qui sont incluses dans ce programme, « conduiront à soutenir des réformes et des investissements qui offrent des opportunités d’emploi ».