Les Etats-Unis se sont adressés à la Tunisie à travers un communiqué dans lequel ils évoquent « une escalade importante que vit la Tunisie, entre autres, suite à l’arrestation de Rached Ghannouchi ».
Vedant Patel, porte-parole adjoint principal des Etats-Unis, a publié un communiqué dans lequel il déclare que « les arrestations des opposants et d’adversaires politiques sont en contradiction avec la constitution tunisienne ».
Le communiqué évoque aussi la fermeture du siège d’Ennahdha, l’interdiction des réunions organisées par certains groupes d’opposition et l’arrestation de R. Ghannouchi. Ce dernier événement s’est fait, selon le communiqué, suite à des déclarations publiques. Et il serait ainsi « une escalade troublante de la part du gouvernement tunisien à l’encontre de ceux qu’il considère comme des opposants. »
Enfin, M. Patel ajoute que la liberté d’expression et les autres droits de la personne sont plus importants que tout individu ou parti. Ils sont essentiels pour la démocratie et l’entretien d’une bonne relation entre les deux pays, poursuit-il.
« La justice tunisienne ne cédera à la pression d’aucun pays »
La Tunisie s’est, quant à elle, adressée aux pays « partenaires » à travers un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.
Le Ministère des AE indique donc que « la justice tunisienne ne cèdera pas aux pressions ». La Tunisie a rappelé le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays et a déclaré que la République tunisienne appliquent les lois d’une manière égale et sans aucune discrimination. Le ministère des AE précise aussi que les déclarations des pays étrangers peuvent avoir un impact négatif sur la résolution de la crise économique et financière ayant caractérisé la décennie dernière.
A cet égard, notons que les pays partenaires de la Tunisie ont publié des déclarations et prises de position sur fond d’arrestations de dirigeants du mouvement Ennahdha, dont son chef Rached Ghannouchi.
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