L’ambiance n’est pas beau fixe, en ce lundi 1 mai, journée internationale du travail. Le grand rendez-vous de tous les ans, devient le rendez-vous des défis économiques et politiques.
Noureddine Taboubi , le secrétaire général de l’UGTT a multiplié, lors de son allocution, la situation fragile de tous les indicateurs économiques , les tensions sociales ainsi que le déclin de la confiance politique. Autant de défaillances qui nourrissent à ses yeux la fragilité du processus démocratique notamment depuis les arrestations de quelques syndicalistes, mais aussi la restriction de la liberté d’expression..
Au delà du bilan de la situation politique et économique, l’urgence est de redresser la relance économique tant attendue. Il estime que les solutions ne peuvent être que Tuniso-Tunisiennes. Tout en ajoutant qu’il est du même avis que celui du président de la République, de compter sur soi-même et non de trouver un accord avec le FMI, qui veut à tout prix imposer leurs diktats. Tout en déclarant: « Je partage l’avis du président Kaïs Saïed, pour dire non aux « diktats » du FMI ».
En outre, « l’incompréhension est d’autant plus profonde sur les agissements du gouvernement Bouden à vouloir négocier avec les représentants du FMI dont on ignore à ce jour ce qui a été discuté tout au long d’une année », poursuit-il.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’UGTT a fait savoir que pour résoudre réformes réelles pour résoudre la situation précaire des ouvriers des enseignants suppléants, et autres…il est important d’appliquer les accords avec le gouvernement en date du 6 février 2021.
A l’UGTT, l’impression a mûri que seul le dialogue serait la solution pour une sortie de crise économique et politique. Tel est le son de cloche de Noureddine Taboubi. Dans ce contexte de tensions, « seule la voix du dialogue sera donc la solution », conclut-il.
Et enfin, Noureddine Taboubi a salué le retour des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie qui sera un atout considérable dans la région…