Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a fait savoir dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que seule la voie du dialogue serait la solution pour un terme à cette crise existente.
Samir Cheffi souligne que l’UGTT n’a pas remarqué d’interaction positive de la part du pouvoir exécutif dans ce sens. Il estime que la voie du dialogue sera un atout pour redresser l’économie du pays, mais aussi la reprise des négociations avec les bailleurs de fonds. Tout en ajoutant: « L’alternative ne peut passer que par la voie du dialogue »
En outre, il exclut toute participation du Front du Salut national dans ce contexte. Toutefois il n’exclut pas certains partis politiques d’y participer sans pour autant citer les noms. Tout en ajoutant: « Si nous sommes dans cette situation d’instabilité cela revient essentiellement au Front du Salut national qui est en partie responsable de ces tensions ».
En revanche, Samir Cheffi souligne qu’entre autres la présence des partis politiques est fondamentale au processus démocratique. « La Tunisie a besoin d’un nouveau discours fédérateur et résilient que ce soit de la part du pouvoir exécutif ou celui de l’opposition », martèle-t-il.
Ainsi il souligne que le Tunisien se retrouve dans une situation à la fois difficile et compliquée, induisant en l’occurrence une détérioration du pouvoir d’achat et qu’il a besoin plus que jamais des solutions et de l’espoir.
En somme, reste à savoir si l’initiative du dialogue national verra le jour. Le président de la République va-t-il ouvrir la voie du dialogue ou sera-ce un retour à la case de départ comme les autres fois ? Seul le facteur temps nous le dira…