Le ministère égyptien de l’approvisionnement et du commerce intérieur a relevé les prix de la plupart des produits subventionnés, à compter d’hier, lundi.
Des sources officielles ont rapporté que parmi les produits subventionnés dont les prix ont augmenté, une bouteille d’huile végétale est passée de 25 livres à 30 livres (0,97 $). Et le prix d’un sac d’un kilogramme de sucre et de riz est passé de 10,5 livres à 12,6 livres.
Plus de 60 millions de personnes bénéficient du système de subventions. Selon lequel chaque famille avec une carte de rationnement reçoit 50 livres égyptiennes (1,62 dollar) par personne et par mois pour acheter environ 32 produits, dont des pâtes, de la farine et des haricots à des prix subventionnés. Le système de subventions fournit également du pain fortement subventionné à plus de 70 millions de personnes sur 104 millions de citoyens que compte le pays.
Le gouvernement a reporté son projet d’augmenter le prix du pain subventionné, qui n’a pas changé depuis des décennies, après les répercussions de la guerre en Ukraine.
L’Égypte, grand importateur de produits de base tels que le blé et les huiles végétales, souffre d’une crise de change. Ce qui a entraîné une dépréciation de la livre de près de 50 % par rapport au dollar. Mais aussi une réduction du volume des importations et une hausse du l’inflation dans les villes à 32,7 % en mars dernier, se rapprochant du plus haut niveau.
Dans des déclarations antérieures samedi, le ministre de l’Approvisionnement, Ali al-Moselhi, a déclaré que la plupart des augmentations de financement seraient allouées au subventionnement du pain pour réduire le besoin de dollars.
Il a déclaré que l’Égypte envisageait sérieusement d’approuver les devises de ses partenaires commerciaux de matières premières, dont la Chine, l’Inde et la Russie, dans le but de réduire le besoin de dollars.
Le ministre a ajouté que le gouvernement égyptien « envisage sérieusement » que l’Egypte travaille sur les importations de différents pays et adopte la monnaie locale de ces pays avec la monnaie locale de l’Egypte.
M. Moselhi a ajouté que la question n’a pas encore été mise en œuvre. Mais que le gouvernement égyptien a déjà commencé à rechercher une coopération avec la Chine, l’Inde ou la Russie. Cependant, jusqu’à présent, aucun accord n’a été conclu.