Le Conseil des ministres algérien a convenu dimanche sous la présidence du président de la République, de réévaluer les allocations de retraite et les pensions, annuellement, à compter du premier mai. Et ce, dans le cadre de l’amélioration continue du niveau de vie des citoyens, selon un communiqué du Conseil. Dans le même temps, un projet d’amendement de loi visant à mettre un terme aux petites pensions de retraite a été déposé par le gouvernement.
Le communiqué du Conseil a précisé que « dans le cadre de l’amélioration continue du niveau de vie des citoyens, et en complément des précédentes augmentations approuvées par le président de la République pour les retraités, le Conseil des ministres a convenu de réévaluer les allocations de retraite et pensions, annuellement, à partir du 1er mai. »
Cela se fera comme suit : « 5 % pour la catégorie dont la pension ou l’allocation est inférieure ou égale à 20 mille dinars algériens; 4 % pour le groupe dont la pension ou l’allocation dépasse 20 mille dinars algériens et est inférieure ou égale à 50 mille dinars algériens; et 3 % pour la catégorie dont la pension ou l’allocation dépasse 50 000 dinars algériens », selon la même source.
La Fédération nationale des travailleurs retraités, qui relève de la Confédération générale des travailleurs algériens, a salué hier les décisions du président de la République en faveur des retraités, soulignant que ces décisions contribueront à améliorer les conditions de vie de ce groupe de travailleurs.
Mettre un terme aux petites pensions de retraite
Dans le même contexte, le quotidien algérien généraliste arabophone Echorouk a déclaré samedi dernier que le gouvernement a déposé un projet d’amendement loi. Lequel vise à mettre un terme aux petites pensions de retraite. Selon cette même source, ce nouveau projet de loi modifie et complète la loi n° 83-12, du 2 juillet 1983 relative aux retraites.
Ainsi, un Algérien âgé de 60 ans, ayant travaillé pendant seulement cinq ans, peut bénéficier de la retraite. Tel est l’objectif du projet déposé par le gouvernement; et ce, contrairement aux anciennes dispositions. Notre source a rappelé que celles-ci exigeaient que le travailleur ait à son actif au moins 15 ans de service pour bénéficier de la retraite.
Plus encore, avec ce projet d’amendement de loi sur la retraite, le gouvernement algérien ambitionne d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Mais aussi de garantir un revenu décent aux personnes à faibles revenus. Il s’agit en particulier des retraités. Cela se fera en révisant le minimum de la pension et de l’allocation de retraite.
Le projet vise, à travers ses nouvelles dispositions, à lier le montant annuel minimum de la pension de retraite au montant annuel du salaire national minimum garanti (SNMG). Il stipule aussi l’allocation d’un montant minimum de 75 % du salaire national minimum garanti à la pension de retraite annuelle, précise notre source.