Bassem Trifi, l’avocat et président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, s’est exprimé sur les ondes de Shems Fm. Et ce, concernant les arrestations des opposants et journalistes.
L’avocat et président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme considère les accusations envers Bochra Bel Haj Hmida, Nejib Chebbi et d’autres politiciens comme infondées. En effet, il déclare qu’il n’y a pas eu d’appel à la violence de la part des opposants à Saïed. Pourtant, ces derniers se retrouvent accusés de terrorisme. Il estime donc qu’il s’agit d’arrestations politiques.
Ainsi, poursuit-il, la Tunisie entre dans une phase dangereuse d’harcèlement des opposants politiques. Il précise, à cet égard, que l’initiative des quartiers sera bientôt dévoilée. Selon lui, elle a été élaborée pour purifier le climat politique.
D’ailleurs, ajoute-t-il, l’initiative a été proposée à plusieurs parties et peut-être à la présidence ainsi qu’à des organismes politiques et à la société civile.
Par contre, Bassem Trifi mentionne un point qui n’est pas présent dans l’initiative. A savoir que les arrestations des politiciens et journalistes doivent cesser. En effet, l’avocat dénonce les dépassements du pouvoir judiciaire, au nom de l’article 54. En outre, il affirme que le système ne peut pas être au courant de ces dépassements.
Bassem Trifi considère que le fait que la Tunisie ait perdu 37 points en matière de liberté de presse relève de la faute du pouvoir politique.
À la question posée par notre collègue concernant les rumeurs selon lesquelles la ligue cautionnait les dépassements commis par le pouvoir avant le 25 juillet 2021, il a répondu qu’il s’agit d’accusations non fondées. Il invite ses détraquers à regarder le travail de l’association dans la décennie passée.