Le président de la République, Kaïs Saïed, est revenu sur la nécessité de « l’épuration de l’administration tunisienne de tous ceux qui ont pu l’infiltrer et entravent son travail ». Pour lui, les administrations ne peuvent jouer pleinement leur rôle quand elles sont infiltrées.
Kaïs Saïed s’exprimait dans le cadre d’une réunion au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, la ministre de la Justice, Leila Jaffel, le ministre de la Défense nationale, Imed Memmich, et le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar.
Le chef de l’Etat affirme que ceux qui versent le sang sont les mêmes qui provoquent les crises socioéconomiques dans le pays.
Tout en saluant les pays qui ont soutenu la Tunisie lors de l’attaque terroriste à Djerba, il a exprimé son refus de toute ingérence étrangère dans les affaires tunisiennes. Il a souligné l’importance de la mobilisation des magistrats dans cette conjoncture historique.