Abir Moussi la présidente du PDL a dressé un état des lieux sur la nécessité de préserver la souveraineté alimentaire du pays. Et ce lors d’une marche organisée par le PDL devant le ministère de l’Agriculture. Tout en appelant à la vigilance.
A l’occasion, Abir Moussi affirme que la souveraineté alimentaire et qu’aucun projet de loi relatif au secteur de l’agriculture ou celui de l’eau ne passera. « Cela n’a pas été fait à l’intérieur du Parlement encore moins si le PDL se trouve à l’extérieur de l’hémicycle du Parlement », poursuit-elle.
Elle part du constat que la réflexion sur un nouveau Code des eaux remonte à 2009 «sur recommandation de la Banque mondiale, et en prélude à la privatisation du secteur».
Elle rappelle que le dit Code figure d’ores et déjà dans un rapport élaboré en 2009 évoquant la nécessité d’une intervention du secteur privé dans la distribution et l’assainissement de l’eau. La présidente du PDL précise à cet effet: « Tous les projets ayant pour objectif de détruire les Etats ont commencé bien avant 2010 ce qui explique ce qui s’est passé en 2011, notamment le printemps arabe »
Elle rappelle que l’intérêt de Code des eaux sera en faveur des institutions étrangères et non aux entreprises tunisiennes.
En outre, elle dénonce les agissements des islamistes, notamment de faire passer le Code des eaux au profit du Chef d’orchestre du Printemps Arabe. Et aujourd’hui le gouvernement veut voter le même Code avec quelques modifications en notre absence.
Tout comme elle dénonce entre autres le décret 68 du 19 octobre 2022, édictant des dispositions spéciales pour l’amélioration de l’efficacité de la réalisation des projets publics et privés. Ainsi elle tire la sonnette d’alarme sur les marchés publics qui seront financés par les organismes et institutions de financement extérieurs. Ces derniers seront exemptés du contrôle préalable des commissions de contrôle des marchés publics. Les marchés publics cités dans le présent article demeurent soumis aux autres mécanismes de contrôle conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, comme l’annonce le décret.
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