Quelques jours après l’attaque de La Ghriba, que peut-on déduire? Faut-il le rappeler, elle a été commise par un agent de sécurité. Et elle nécessite un traitement administratif, judiciaire, médiatique voire diplomatique, compte tenu de sa gravité.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique, souligne, via son post, qu' »en plus de la compassion pour les victimes du devoir et de leur appartenance religieuse, un grand effort d’introspection et de doigté dans la communication doit impérativement être fait. La politique du déni et de la dissimulation a déjà causé suffisamment de tort à la Tunisie, après l’attaque terroriste de 2002″.
Et de poursuivre : « Certaines dérives de langage allant jusqu’à faire un amalgame entre nos visiteurs de confession juive, dans leur écrasante majorité des concitoyens expatriés revenus par nostalgie et amour de la Tunisie, et la politique de l’Etat d’Israël aussi abjecte soit-elle, doivent être rejetées avec la plus grande fermeté et véhémence. Car elles sont contraires à l’histoire et à l’essence même de la Tunisie ainsi qu’à ses obligations en tant que pays hôte et destination touristique ».
Pour l’ancien diplomate, « il importe de faire un effort d’introspection avec l’objectivité requise pour corriger cette grave défaillance. Et ce, pour éviter la pente glissante du déni et des justifications plus maladroites et déplacées les unes que les autres. Lesquelles ne peuvent qu’envenimer un accident susceptible d’être très préjudiciable à l’image de la Tunisie et à ses intérêts économiques ».
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