L’Algérie est entrée dans la liste des dix plus grands pays arabes en termes de produit intérieur brut, selon un récent rapport publié hier par le Fonds monétaire international. Son PIB par habitant est de 4 480 $, ce qui la place au 10ème rang et révèle son potentiel économique croissant.
Malgré la domination du Qatar, qui occupe la première place avec un PIB impressionnant de 83 890 dollars par habitant, ce classement met en évidence les progrès réalisés par l’Algérie dans l’économie de la région.
Les Émirats arabes unis se classent au deuxième rang avec un PIB de 49 450 dollars par habitant, suivis du Koweït avec 33 650 dollars.
Parmi les dix premiers pays figurent l’Arabie saoudite, Bahreïn, Oman, la Libye, l’Irak et la Jordanie, qui ont tous contribué à la dynamique économique de la région.
La Tunisie, pour sa part, s’est hissée à la onzième place, avec un PIB de 4 070 dollars par habitant, tandis que le Maroc occupait la douzième place, avec un PIB de 3 750 dollars. Ces chiffres témoignent de l’importance économique des pays d’Afrique du Nord, selon l’institution.
L’Algérie, riche en ressources naturelles telles que le pétrole et le gaz, a réussi à diversifier son économie au fil des ans en investissant dans des secteurs tels que l’agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables. Ces efforts ont contribué à la croissance économique du pays et à son ascension dans le classement régional.
L’Algérie se distingue également dans le monde arabe par son faible niveau d’endettement extérieur. En effet, la dette extérieure du pays ne représente que 1,6 % du PIB, un chiffre qui place l’Algérie en fin de liste dans le monde arabe en termes d’endettement. La Somalie et la Palestine devancent l’Algérie avec respectivement 7,5 % et 11,2 % de leur PIB.
Cette situation contraste fortement avec des pays comme Bahreïn, où la dette extérieure représente plus de 200 % du PIB et le Soudan, où elle s’élève à 146,8 %.