Les membres du G7, réunis à Hiroshima au Japon, ont appelé la Tunisie et le Fonds monétaire international (FMI) à trouver un terrain d’entente sur le prêt concessionnel de 1,9 milliard de dollars.
« Nous réaffirmons notre soutien au maintien de la stabilité et de la prospérité dans les régions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord (…) Nous encourageons le gouvernement tunisien à répondre aux aspirations démocratiques de sa population, à améliorer la situation économique du pays et à parvenir à un accord avec le FMI », lit-on dans la déclaration finale du Sommet publiée le 20 mai 2023.
Rappelons que le gouvernement Bouden avait obtenu en octobre 2022 un accord préliminaire pour un prêt de 1,9 milliard de dollars sur quatre ans avec le FMI.
Cependant, le président de la République, Kaïs Saïed, refuse les conditions imposées par le FMI pour obtenir le crédit. Il estime que la Tunisie doit compter sur ses ressources au lieu de subir du diktat des bailleurs de fonds.
Alors une question se pose : Mongi Rahoui avait-il raison quand il a évoqué un décalage entre la vision du gouvernement et celle du président de la République ?