Les roses florales s’imposent sur le marché national et prochainement sur le marché international. Il faut dire que la production de la rose est en croissance. Cela n’a jamais été aussi promu en Tunisie depuis les deux dernières années. Il s’agit d’une essence très convoitée à l’échelle internationale. Prenons l’exemple de la fleur de bigaradier, récoltée entre mars et avril, elle est destinée aux industriels qui en extraient le néroli, une essence très convoitée par les parfumeurs internationaux…
Lors d’un reportage effectué par RFI, un des producteurs, Chedly Belkhodja, a évoqué la fragilité du marché. Et ce, en raison de la récolte qui dure un mois. Tout en mettent l’accent sur les imprévus spéculatifs liés au climat.
Il estime que le néroli représente un atout économique pour la région. Ainsi, le kilo se vend à 3 000 euros et la Tunisie fait partie des premiers producteurs sur le marché mondial.
Rappelons que le néroli est un produit connu plus particulièrement en Tunisie. De ce fait, le bigaradier produit de 6 à 8 kg de fleurs en moyenne, mais lors de la plus forte période de production, cela peut aller jusqu’à 30 kg. Avec un kilo de fleurs, nous obtenons un litre d’eau de fleur d’oranger, mais il faut une tonne de fleurs pour obtenir un kilo de néroli. Ainsi, le néroli est obtenu par distillation des fleurs fraîches du bigaradier à la vapeur. La récolte des fleurs se fait en général pendant les mois de mars et d’avril, le matin après la rosée. Après la cueillette, les fleurs sont immédiatement conservées dans un milieu humide pour éviter leur dessèchement.