Pour un soutien, c’en est un et de taille que le projet Gazoduc transsaharien ou TSGP vient d’obtenir. Car il vient de la plus grande institution financière panafricaine, la BAD. Et c’est son président, Akinwumi Adesina, qui l’a indiqué lundi 22 mai 2023 à Charm el-Cheikh (Egypte) en marge des travaux des Assemblées annuelles de la BAD.
Tout d’abord, il faut souligner que le projet du gazoduc transsaharien – ou Trans-Saharian Gas-Pipeline (TSGP)- est un mégaprojet de transport de gaz qui reliera le Nigeria, le Niger et l’Algérie (puis l’Europe) sur une distance de 4 000 kilomètres.
Pour le patron de la BAD (Banque africaine de développement) cité par l’APS (Algérie Presse Algérie), « ce gazoduc est très important, c’est un investissement que nous soutenons et que l’Union Africaine soutient ».
Une fois fonctionnel, il permettra également d’alimenter en gaz tous les pays du Sahel.
Au passage, le président de la Banque africaine de développement n’a pas manqué de « […] saluer les efforts de l’Algérie pour soutenir les pays africains à revenus très bas. Je salue aussi l’engagement de l’Etat algérien pour sa contribution à la reconstitution du Fonds africain de développement, avec 10 millions de dollars, soit une contribution très importante, qui fait de l’Algérie l’un des plus importants contributeurs africains dans ce fonds ».