Limiter les promotions annuelles à 20 % – à l’exception de certains corps -, rationaliser l’octroi des primes des heures supplémentaires et limiter les dépenses de subvention au titre de l’année 2024, en s’appuyant sur les progrès réalisés dans le nouveau système de subvention. Ce sont là les principales recommandations de la présidence du gouvernement aux parties chargées de l’élaboration du projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2024.
En effet, dans une circulaire publiée sur son site le 26 mai 2023 et destinée à plusieurs parties (ministères, présidents des structures, gouverneurs et autres chefs des programmes), il y est expliqué que les recommandations comportent huit points essentiels et sont relatives aux dépenses salariales, de gestion, des interventions, de l’investissement et des subventions aux entreprises publiques; mais aussi aux comptes, fonds et missions privées.
Le gouvernement estime que la masse salariale de la dernière décennie a atteint les 22 milliards de dinars en 2023 contre 6,7 milliards de dinars en 2010. D’où la nécessité de rationaliser et de contrôler les augmentations salariales; mais aussi de les restreindre aux secteurs prioritaires. Tout en poursuivant par ailleurs la baisse progressive du nombre des diplômés des écoles de formation, notamment pour les ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice.
Retraite anticipée
Dans cette optique, le gouvernement demande aux parties chargées de l’élaboration du budget 2024 de continuer à travailler sur le programme spécifique pour la mise à la retraite avant l’âge légal et de ne pas remplacer les postes vacants.
Des ressources financières orientées investissement public
S’agissant des dépenses de subvention, la présidence du gouvernement a montré que la révision des mécanismes de subvention et de compensation, tout en consacrant 8,3 % du produit intérieur brut (PIB) à la subvention, au titre de 2023, va contribuer en 2024, à fournir des ressources financières pouvant être orientées à l’investissement public. Sachant que l’Etat continue à accorder des subventions aux catégories démunies, en plus de concrétiser des interventions au titre de développement au profit des acteurs économiques.
Avec TAP