« La situation actuelle en Tunisie nécessite un accord avec le Fonds monétaire international ». C’est ce que déclare Mohamed Salah Souilem, ancien directeur général des politiques monétaires à la Banque centrale de Tunisie.
Intervenant sur les ondes de la radio Shems FM, l’ancien directeur général a indiqué que l’accord avec le FMI est une nécessité incontournable et une étape qu’il faut franchir. Il précise que les conditions inéquitables doivent être négociées avec le fonds, notamment celles liées à la levée des subventions, pour s’étaler sur des années.
De ce fait, Mohamed Salah Souilem estime que la Tunisie doit parvenir à un accord pour obtenir le prêt.
Au passage, il rappellera qu’en 1986, la Tunisie avait d’abord emprunté de l’argent liquide international, puis un prêt prolongé, qu’elle a rendu en 1992.
Par Ghofran El May