Une étude réalisée par l’association Aswat Nissa sur la cyberviolence exercée sur les femmes activistes a recommandé la promulgation d’une loi qui incrimine la cyberviolence basée sur le genre social.
La sociologue Fethia Saidi a indiqué mercredi, au cours d’une journée d’étude consacrée à la présentation des résultats de cette étude, que l’impunité est l’une des causes de la recrudescence de la violence basée sur le genre, ajoutant que la cyberviolence n’a pas été mentionnée dans la stratégie nationale de la cybersécurité (2020-2025).
Cette étude qui a été lancée en 2022, en collaboration avec l’organisation Oxfam, a souligné l’impératif de définir la cyberviolence dans la loi n°58 de l’année 2017 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Elle a notamment recommandé l’organisation de plusieurs campagnes de sensibilisation pour prévenir les dangers de la cyberviolence et diffuser la culture de la non-violence et l’éducation aux droits de l’homme, ainsi que la mise en place d’un observatoire de la cyberviolence.
A noter que des femmes activistes et journalistes, victimes de cyberviolence, ont présenté leurs témoignages au cours de cette journée d’étude.
Avec TAP