Lorsqu’il est question de pollution environnementale, il est important de considérer les différents types de pollution tels que la pollution de l’air, la pollution des sols et la pollution de l’eau, car ils peuvent avoir de graves conséquences non seulement sur les êtres humains, mais aussi sur leur environnement.
Dans ce contexte, Zine El Abidine Ksiksi, directeur régional de l’environnement de Tataouine, a fait savoir sur les ondes de mosaïque FM, que la Tunisie se classe 13e parmi les pays méditerranéens en termes de production de déchets plastiques, atteignant environ 350 000 tonnes par an. Parmi ces déchets, 11% sont des déchets domestiques similaires. De plus, il existe 1400 entreprises autorisées à collecter, transporter, recycler et valoriser les déchets plastiques.
La Tunisie produit annuellement 2,6 millions de tonnes de déchets ménagers
Le directeur régional a ajouté que la Tunisie produit annuellement 2,6 millions de tonnes de déchets ménagers, dont 68% sont organiques et 9% sont des déchets plastiques.
Notons que les déchets industriels s’élèvent à environ 8 millions de tonnes par an et les déchets médicaux à 0,2 million de tonnes.
Ceci explique que chaque individu vivant dans les zones urbaines produit quotidiennement 0,920 kg de déchets, et 0,170 kg s’il vit en dehors de ces zones.
Le directeur régional a souligné que 65% de l’ensemble des déchets sont traités.
Rappelons qu’en Tunisie, la stratégie nationale en matière de déchets ménagers et assimilés se décline selon les quatre axes
suivants :
• Création de centres techniques régionaux d’enfouissement et de centres de transferts,
• Fermetures et réhabilitations des décharges non contrôlées (plus de 400),
• Mise en place de systèmes intégrés de gestion des déchets (collecte, tri, traitement et valorisation, etc.),
• Développement de nouvelles filières de traitement, de recyclage et de valorisation des déchets (en considérant
la composition des déchets).
Ainsi, les déchets, comme résidus, peuvent être soit stockés dans les endroits prévus à cet effet (les centre
d’enfouissement) en attendant une dégradation naturelle, soit incinérés, soit enfin valorisés par recyclage.
Selon l’ANGED, 0,5 % des déchets collectés sont compostés, 5 % sont recyclés, 50 % sont mis dans les décharges
contrôlées (centres d’enfouissement) et 44,5 % en dépôt municipal.