Les visites des hauts responsables européens se succèdent à Tunis ces temps-ci. Il faut dire que notre pays fait la Une de l’actualité aussi bien politique qu’économique au nord de la Méditerranée.
Hier, c’était la présidente du Conseil italien, Georgia Meloni, qui a été reçue avec tous les honneurs aussi bien au Palais de Carthage qu’à La Kasbah. Migration irrégulière oblige. Tunisie-UE, l’Italie se fait le défenseur de la cause tunisienne auprès de l’Union européenne, mais aussi auprès du Fonds monétaire international (FMI).
Le ballet diplomatique se poursuit. Dimanche 11 juin, la présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyer, et le Premier ministre néerlandais sont attendus en visite de travail en Tunisie.
Sans doute ils évoqueront avec leurs hôtes la situation économique et sociale du pays, les relations entre la Tunisie et l’UE en termes d’aides, de crédits, de projets, et finalement d’appui de tous ordres à la Tunisie.
Dans cette perspective, la représentation européenne en Tunisie est à la manœuvre à Tunis, multipliant les rencontres avec les cadres responsables politiques et les journalistes.
Alors, certes, la Tunisie est le centre du monde, mais du moins est le centre de la Méditerranée. Et, par conséquent, sa stabilité politique, économique et sociale constitue une préoccupation du côté de la rive nord de Mare nostrum. A nous d’en tirer profit, en mettant en place cependant les réformes nécessaires pour le pays.