La réunion des ministres du développement du G20 a démarré hier à Varanasi, en Inde. Cette année, elle est sous présidence indienne et se tiendra jusqu’au 13 juin. Deux sessions principales sont au programme : l’une sur le multilatéralisme et l’autre sur le développement vert.
Selon le communiqué du G7, la réunion tombe à un moment où les défis du développement sont exigeants. Aggravés qu’ils sont par : le ralentissement économique; la crise de la dette; l’impact du changement climatique; la pollution; et la perte de biodiversité. Ainsi que la pauvreté croissante et les inégalités, l’insécurité alimentaire et énergétique, le coût de la vie, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale et les conflits et tensions géopolitiques.
La réunion ministérielle, à laquelle 200 délégués sont attendus, est proposée comme une occasion de convenir d’actions pour accélérer la réalisation des objectifs de développement durable et promouvoir les synergies.
Deux sessions principales sont prévues : l’une sur le multilatéralisme et l’autre sur le développement vert. La réunion a été précédée en janvier par le sommet « Voice of the Global South ». De même que par quatre réunions du groupe de travail sur le développement, dont la dernière s’est terminée hier à New Delhi.
Notons enfin que le G20 est une organisation intergouvernementale créée en 1999. L’Union européenne et 19 pays avancés et émergents en sont membres : Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, France, Allemagne, Japon, Italie, Mexique, Royaume-Uni, Russie, États-Unis, Afrique du Sud et Turquie.
En outre, les membres sont rejoints par des invités permanents – dont l’Espagne, l’Union africaine, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international – et des invités occasionnels, généralement un ou deux États choisis par le pays exerçant la présidence tournante. Le Groupe représente environ 85 % du produit intérieur brut, 75 % des échanges et les deux tiers de la population mondiale.