Sfax, capitale économique de la Tunisie, a accueilli la 8e édition du Forum de la sécurité fiscale. Cet évènement a été organisé par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) et le Centre tunisien de la fiscalité des entreprises. Il rassemble annuellement plus de 500 chefs d’entreprise et de décideurs et administrateurs spécialisés dans la fiscalité.
Le thème général de l’évènement a été « la sécurité fiscale et la pérennité des entreprises ».
Les organisateurs ont déclaré que « de nos jours, la question de la sécurité fiscale tourne à l’obsession pour les opérateurs économiques », ajoutant que « l’atmosphère fiscale est devenue irrespirable pour nos entreprises, tant les maux d’inintelligibilité, d’instabilité, d’imprévisibilité et de frénésie législative caractérisent notre fiscalité, si bien que l’on ne parle de la sécurité fiscale que dans un sens négatif, celui de l’insécurité fiscale, pour dénoncer l’absence de la sécurité et, au mieux, pour revendiquer son établissement ».
Pour Mehdi Regayeg, le président du Centre tunisien de la fiscalité, les lois de finances sont devenues de simples instruments pour « mobiliser et collecter des impôts destinés à financer les dépenses inscrites au budget annuel de l’Etat ».
Cela est déplorable puisque les lois fiscales sont indispensables pour attirer les investisseurs, s’agissant d’un important facteur de croissance économique. De plus, cette situation cause un grand déséquilibre entre les sociétés puisque certaines respectent les lois et paient « beaucoup » et d’autres paient très peu.
La recommandation spéciale des participants à ce forum a été l’adoption d’un Code général des impôts.