Le secrétaire général de la Fédération de l’enseignement de base, Tawfik Chebbi, a nié l’existence de négociations entre le ministère de l’Education et le syndicat, affirmant que la dernière séance de négociation qui remonte au 3 mai dernier n’avait pas porté sur les revendications du secteur mais sur l’activation de l’accord du 16 novembre et la conclusion d’un nouvel accord sur la base du procès-verbal de la réunion du 1er mars 2021.
Il a ajouté dans une déclaration aux médias à l’occasion du démarrage, le 17 juin 2023 à Hammamet, des travaux de la commission administrative sectorielle, que cette réunion n’a pas été convoquée pour évaluer le processus de négociations qui s’est arrêté, a-t-il dit, depuis le 3 mai, mais pour discuter des prochains mouvements de protestation, notamment, la poursuite de la décision relative à la rétention des notes des premier, deuxième et troisième trimestre.
Il a ajouté que si le blocage se poursuit et que le ministère décrète le passage automatique de tous les élèves en classe supérieure, la crise sera reconduite à l’année prochaine, estimant qu’une telle décision vise à saper l’école publique.
Contrairement aux déclarations du ministre de l’Education, plus de 75 % des enseignants ont respecté la décision relative à la rétention des notes, a-t-il dit. Chebbi a estimé que la reprise des négociations constitue le seul moyen de surmonter cette crise.
Avec TAP