La directrice générale de l’aménagement du territoire au ministère de l’Equipement et de l’Habitat, Basma Ksantini, estime impératif de prendre en considération le volet écologique et environnemental dans la mise en place des plans d’aménagement territorial afin de répondre aux normes internationales en matière de développement durable.
S’exprimant lors d’une conférence organisée sur le thème « La réforme de l’aménagement territorial et l’urbanisation », organisée en collaboration avec le bureau du Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU Habitat), la responsable a fait savoir que son département a entrepris la mise en place d’un processus participatif impliquant toutes les parties concernées, en vue de surmonter les difficultés créés par le code de l’aménagement territorial et d’urbanisme actuel.
L’objectif est d’élaborer ce texte de loi en adéquation avec les mutations que connaît le pays.
Il existe actuellement plusieurs obstacles aux niveaux institutionnel, législatif et pratique qui ne peuvent être surmontés avec la version actuelle du code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.
Elle cite à cet égard l’expansion urbaine au détriment des terres agricoles et l’absence de mécanismes de financement relatifs à l’exécution des plans d’aménagement territorial, l’apparition de quartiers anarchiques dont la prise en charge (infrastructures et commodités) devient coûteux pour l’Etat.
Ces obstacles ont entraîné l’apparition de quartiers anarchiques dont la prise en charge par l’Etat (aménagement des infrastructures et commodités) devient onéreuse, a-t-elle ajouté.
De son côté, Majdi Ferihi, chargé de projet au programme des Nations unies pour les établissements humains, a déclaré que son organisation soutient le ministère de l’Equipement dans sa démarche de révision du code de l’aménagement du territoire.
Avec TAP