La diplomatie entre la Tunisie et l’Algérie revient sur le devant de la scène. Les relations internationales reposent souvent sur le principe de réciprocité qui implique des interactions mutuellement bénéfiques aux pays.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique, dresse un état des lieux des relations diplomatiques entre les deux pays voisins.
Elyes Kasri précise, via sa page Fb, que « les responsables algériens et le dernier en date le ministre des Affaires étrangères, Attaf, s’égosillent à “défendre” la Tunisie sur la scène internationale ».
Il poursuit : « Tant de sollicitude serait louable si elle ne donnait pas l’impression d’une relation inégale et même d’une tutelle algérienne sur la Tunisie. Car si les relations étrangères sont fondées sur la réciprocité, je ne me rappelle pas avoir entendu un responsable tunisien défendre la cause de l’Algérie sur la scène internationale. Surtout que ce pays ne manque pas de différends et de contentieux internationaux « .
Et de conclure : « Au-delà des bonnes intentions qui pavent toute sorte d’endroits, il serait plus convenable que les responsables de chaque s’occupent de leurs affaires et laissent aux pays tiers le soin de gérer les leurs sur la scène internationale, autodétermination et souveraineté nationale obligent. »
En somme, tout le monde est conscient que les relations entre la Tunisie et l’Algérie suscitent des interrogations sur leur réciprocité, mais aussi des préoccupations face à une éventuelle relation inégale.