Fondé le 1er mai 2014 par l’homme d’affaires Evgueni Prigojine, le groupe Wagner est une organisation paramilitaire russe qui « œuvre dans le but d’assurer la défense des intérêts de la Russie », lit-on dans Wikipédia. Il est décrit comme un proche du président russe Vladimir Poutine.
D’ailleurs, tout le matériel militaire proviendrait directement du ministère russe de la Défense, qui fournit également les installations d’entraînement.
A sa création, Wagner était présenté comme une société militaire privée russe fournissant des mercenaires, mais très vite, il est diversifié dans ses activités englobant entre autres la prospection minière et l’exploitation de ressources naturelles diverses, essentiellement sur le continent africain.
Aujourd’hui, le groupe Wagner, qui compterait 25 000 milices, opère dans plusieurs pays : Donbass (en Ukraine), Syrie, Libye, Mali, Centrafrique, Venezuela, Soudan, etc. Dans certains de ces pays, les miliciens de Wagner seraient mieux payés que les militaires de l’armée régulière ; c’est notamment au Mali, au Burkina Faso…
Les coûts opérationnels annuels du groupe Wagner étaient évalués, en 2018, à 30 millions de dollars américains (un peu plus de 2 milliards de roubles). Et c’est plus de dix voire 15 fois le budget de plusieurs armées africaines.