La situation sécuritaire et le rôle des forces de l’ordre à faire respecter la loi par tous sont les principales questions soulevées lors d’une réunion lundi entre le président de la République Kaïs Saïed, le ministre de l’Intérieur Kamel Feki et des hauts cadres du département.
La sécurité routière et les causes derrière l’augmentation du nombre des accidents de la voie publique et qui ont fait des centaines de victimes depuis le début de l’année ont été au centre des discussions.
Dans ce sens, le président de la République a souligné que le non respect de la loi par les usagers de la route explique à lui seul les chiffres alarmants enregistrés.
Il a aussi évoqué des causes liées à l’aménagement territorial dans la ville comme les trottoirs trop étroits et l’état de l’infrastructure routière faisant observer que certaines routes sont appelées « routes de la mort ».
Il a pointé la corruption dans le secteur de l’urbanisme qui, estime-t-il, a vidé les caisses de l’Etat et causé des pertes de vie humaines.
Abordant la prolifération de la drogue, Kaïs Saïed a insisté sur le démantèlement des réseaux criminels qui menace la sécurité du pays et l’unité de la société.
Kais Saied a, sur la question des migrants irréguliers de l’Afrique subsaharienne, affirmé que la Tunisie n’accepte pas ceux qui ne respectent pas ses lois, qui installent leurs propres tribunaux et brandissent les armes pour terroriser les habitants à l’instar de ce qui se passe aujourd’hui dans la ville de Sfax et banlieues. Il a qualifié la situation d’anormale, s’interrogeant si le choix de Sfax, précisément, est fortuit ou calculé d’avance.
Avec TAP