Le président de l’ARP, Ibrahim Bouderbala, a rejeté l’initiative proposée de l’UGTT. Et ce lors d’une interview à la radio nationale, à l’occasion de l’Aïd. » L’initiative du dialogue national proposée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), en collaboration avec plusieurs composantes de la société civile, est un effort limité et ne représente qu’une partie des aspirations des Tunisiens », souligne-t-il.
Il précise à cet effet que le pouvoir a désormais exprimé clairement sa vision du projet par sa voix en tant que président de l’ARP.
L’initiative de l’UGTT
De ce fait, il souligne que cette initiative ne représentait qu’une infime partie des aspirations des Tunisiens et ne tenait pas compte de l’opinion de l’UTICA, de l’UTAP et de l’UNFT, la rendant ainsi incomplète dans son ensemble.
Le président de l’ARP a également souligné que les initiateurs auraient dû prendre en compte les engagements de l’État tunisien envers d’autres pays ou bailleurs de fonds. » Ces engagements sont contraignants et incontournables », rappelle le président de l’ARP.
En ce qui concerne la fonction législative
« Le Conseil des régions sera élu dans les mois à venir pour compléter la fonction législative, et des mécanismes de communication entre les deux conseils seront examinés pour définir leurs compétences respectives », poursuit-il.
La Cour Constitutionnelle verra bientôt le jour
Quant à la question de la Cour constitutionnelle, il a fait savoir qu’elle verra bientôt le jour une fois que l’étude de sa loi organique fondamentale sera terminée et approuvée.
En ce qui concerne la restriction de l’accès des journalistes à l’exercice de leurs activités dans l’hémicycle de l’ARP, il a déclaré « des mesures sont envisagées pour assouplir cette interdiction, notamment pour les médias étrangers qui recevront des autorisations pour la couverture des séances plénières ».