A l’instar de l’abnégation au travail, de la conscience professionnelle, de l’alimentation, de l’astrologie, les Japonais vouent un culte au groupe sanguin.
Au Pays du Soleil Levant, demander à quelqu’un son groupe sanguin – A, B, O ou AB pour ne citer que les principaux – c’est aussi banal que naturel, surtout lors d’un entretien d’embauche.
C’est ce que rapporte un podcast rtl.fr, ajoutant que « les Japonais déterminent votre personnalité en fonction de votre groupe sanguin ». Autrement dit, au Japon, on considère qu’on a le caractère dans le sang. Rien que ça!
En effet, c’est le psychologue Takeji Furukawa (1891-1940) qui a développé et soutenu, en 1927, que « le type de groupe sanguin affecte la personnalité des individus. Depuis, cette idée reçue s’est ancrée dans les croyances collectives de la société japonaise ».
Selon cette idée, on pense que les personnes du groupe sanguin A sont plutôt têtues et anxieuses. Que les personnes du groupe B sont plutôt impulsives et irresponsables.
Par contre, les personnes du groupe O seraient des candidats à l’embauche très recherchés, notamment parce que la croyance japonaise voudrait que « les gens du groupe O soient des personnes particulièrement ambitieuses et généreuses ».
Au Japon, cela ne dérange personne ou presque. D’ailleurs, « jusqu’à récemment, un employeur était en droit de refuser un candidat s’il jugeait que la personne n’avait pas un assez bon groupe sanguin! ». Mais pas en Occident où on crierait tout de suite à « la discrimination à l’embauche ».
Au Pays du Soleil Levant, le groupe sanguin est un déterminisme existentiel.