Le financement climatique étant loin d’être suffisamment disponible, les capitaux privés devront jouer un rôle clé dans la réduction du déficit de financement pour la transition vers un monde à zéro émission nette, ont souligné les participants à une table ronde de haut niveau organisée le 29 juin 2023, au Palais Brongniart à Paris, dans le cadre du Sommet « Pour un nouveau pacte de financement mondial ».
Avaient pris part à cette table ronde le président désigné de la COP28, Sultan Al Jaber, la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, et l’Envoyé spécial des Nations unies pour le climat Action and Finance et co-président de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), Mark Carney.
Les participants à ce débat considèrent que les investissements climatiques actuels dans les pays en développement restent insuffisants pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, ce qui souligne davantage la nécessité d’utiliser les financements du développement de manière catalytique pour débloquer des financements privés locaux et internationaux.
Parallèlement à cette table ronde, le Groupe de la Banque mondiale vient de lancer, le 29 juin, le Laboratoire d’investissement du secteur privé » Private Sector Investment Lab » qui sera chargé de développer et de faire évoluer rapidement des solutions qui s’attaquent aux obstacles empêchant l’investissement du secteur privé dans les marchés émergents.
Avec TAP