Ce que nous avons vu durant le week-end (samedi et dimanche) sur les réseaux sociaux provoque un sentiment mitigé.
Tout a commencé lorsque le chanteur égyptien Ahmed Saad a refusé de répondre aux questions des journalistes après le spectacle. Soudain, une femme (apparemment l’organisatrice de l’événement) l’interrompt en lui demandant de se taire et de ne pas l’interrompre devant les journalistes. Le chanteur se met en colère et se retire.
Cette histoire a suscité un grand tollé sur les réseaux sociaux, témoignant l’ère dans laquelle nous vivons, où les réseaux sociaux exercent une influence sur certains directeurs de festivals. Ces derniers choisissent des chanteurs en fonction de leur tube du moment, leur offrant ainsi la possibilité de se produire sur les scènes tunisiennes. Plus encore, ces artistes de pacotille sont payés en devise forte.
Cela nous conduit à la conclusion qu’il est primordial de veiller à maintenir un niveau artistique élevé pour les artistes qui se produisent sur la scène du Festival international de Carthage, ou autre à l’instar de ceux que nous avons connus par le passé, au lieu de se contenter d’artistes qui ne créent que des succès estivaux éphémères.