Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, a tenté la médiation jusqu’au bout sur la question de l’accord migratoire avec la Tunisie, mais la Pologne et la Hongrie ne sont pas de cet avis. C’est ce qu’a révélé l’agence de presse italienne Ansa.it.
Selon le site, le partenariat avec la Tunisie, inséré à l’initiative italienne dans le chapitre des relations extérieures, n’a pas été supprimé. « Il y a un consensus unanime au sein de l’UE sur notre travail », a souligné Giorgia Meloni.
Abordant les positions de la Hongrie et de la Pologne, la Première ministre a néanmoins fourni une excuse à ses deux homologues (polonais et hongrois) : « Je ne suis jamais déçue par ceux qui défendent les intérêts de leur pays. La question posée par les Polonais et les Hongrois n’est pas futile, ce sont les deux pays qui s’occupent le plus des réfugiés ukrainiens, et ils le font avec des ressources de l’UE qui ne sont pas suffisantes ».
Toutefois, elle attend la signature du mémorandum d’accord entre Bruxelles et Tunis. Mais ironie du sort, Olivier Varhelyi, qui est attendu en Tunisie lundi 3 juillet 2023, est un commissaire hongrois qui signera probablement ce mémorandum pour l’UE.
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Rappelons qu’Il y a quelques jours de cela, les dirigeants du Conseil européen ont adopté les conclusions sur les « relations extérieures et la Méditerranée orientale », c’est-à-dire le chapitre qui considère l’accord en cours de négociation avec la Tunisie comme un modèle à reproduire à l’avenir « avec les partenaires de la région ».
Le Conseil, lit-on, « a eu une discussion stratégique sur les relations avec le voisinage méridional et salue le travail accompli pour un partenariat bénéfique entre la Tunisie et l’UE ».
A suivre…