Bruxelles, capitale de la Belgique, est une destination à découvrir au moins une fois dans sa vie. Bruxelles est également connue comme la capitale de la bande dessinée. Entre Tintin, la mascotte des Bruxellois, et les Schtroumpfs, la capitale belge met en avant la bande dessinée et ses héros sur ses murs avec de grandes fresques presque à chaque coin de rue.
Pour ne rien manquer, il suffit de suivre un greeter passionné de bande dessinée. Il nous emmènera, par exemple, rue de l’Etuve, où Tintin, Milou et le capitaine Haddock dévalent les marches d’un escalier. Traduites en 77 langues, les aventures de Tintin continuent de séduire. En effet, après 24 albums, plusieurs films, séries d’animation, jeux vidéo, pièces de théâtre et une multitude de produits dérivés, le reporter à la houppette est devenu un véritable symbole commercial. Plus d’un million d’exemplaires sont vendus chaque année.
On peut admirer les anciens palais royaux, contempler les façades et tomber sous le charme de la Grand-Place. Mais d’ailleurs, faut-il dire « La Grande Place » ou « Grand Place » ? Selon le Petit Robert, il faut dire « Grand Place » et non « La Grande Place » pour désigner la célèbre place de Bruxelles. Cette dénomination est en accord avec l’usage courant et historique. Il convient de noter que le nom « Grand Place » fait référence à son importance et à sa grandeur, plutôt qu’à un article défini. Ce lieu chargé d’histoire est un ensemble remarquablement homogène de bâtiments publics et privés, datant principalement de la fin du XVIIe siècle.
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998, la Grand Place de Bruxelles est mondialement connue pour ses magnifiques édifices. Les deux structures les plus remarquables sont l’Hôtel de Ville, avec sa flèche qui culmine à 96 mètres de haut, et la Maison du Roi. Les autres bâtiments sont des Maisons des Corporations ou des maisons particulières. La plupart d’entre elles sont aujourd’hui occupées par des commerces ou des restaurants.
Cette ville se découvre en un week-end à n’importe quel moment de l’année. C’est ce que j’ai fait après avoir couvert l’événement de la clôture des travaux d‘Ebsomed. J’ai décidé d’en profiter et de flâner dans la ville le temps d’un week-end.
En premier lieu, pour ne rien manquer des incontournables de Bruxelles, il faut découvrir le musée BELvue. Un retour dans le passé à la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle. À cette époque prospère, les matériaux les plus prestigieux sont intégrés au mobilier. Chaque objet exposé nous parle, à sa manière, de cette époque.
Le Musée BELvue propose une cinquantaine de pièces d’exception à découvrir et à admirer. Il s’agit d’une sélection parmi l’imposante collection Art Nouveau de la fondation Baudouin. L’exposition est ouverte jusqu’en janvier et totalement gratuite pour les journalistes sur présentation de leur carte de presse.
Par exemple, la salle 2, appelée « Prospérité », évoque la révolution industrielle en marche. Dès le début, la Belgique se place en tête de l’industrialisation sur le continent européen. La machine à vapeur se répand rapidement. Les salaires bas et l’abondance de minerai de fer et de charbon dans le sous-sol wallon offrent une base très favorable à l’expansion industrielle. En 1835, la construction d’un réseau ferroviaire débute, qui deviendra le premier et le plus développé du continent. Cette évolution entraîne une croissance économique. Le développement industriel se concentre dans cinq pôles. À Liège et dans le Hainaut, on trouve les charbonnages, la métallurgie et la verrerie. L’industrie de la laine est florissante et le textile gantois est le seul îlot industriel en Flandre, qui est resté majoritairement rural. Enfin, Bruxelles présente un paysage industriel très diversifié. Avec ses banques et investisseurs, la capitale devient également un centre financier de l’industrie belge.
Au delà de sa grande histoire, nous avons également rencontré lors de cette journée de découverte, la cerise sur le gâteau en tant que journaliste toujours en quête d’idées d’interview, des épéistes au musée BELvue qui faisaient des démonstrations.
Ensuite, il ne faut pas manquer de faire un détour par le musée de Manneken-Pis. La petite statue en bronze a été commandée en 1619 à Jérôme Duquesnoy l’Ancien, un grand sculpteur bruxellois de l’époque. Elle était initialement placée sur une colonne à l’angle des rues du Chêne et de l’Etuve. En 1770, la colonne a été remplacée par un décor en pierre provenant d’une autre fontaine. Volée et endommagée à plusieurs reprises, la statue que l’on peut admirer dans la rue aujourd’hui est une copie. En effet, lors du dernier vol en 1965, où la statue de Manneken-Pis a été brisée au niveau des jambes, la ville a décidé d’installer une copie. Ce n’est qu’en 1966, suite à un appel anonyme, que le reste de la statue a été retrouvé dans le canal de Charleroi. L’original est conservé à quelques centaines de mètres de là, avec soin, au Musée de la Ville de Bruxelles, sur la Grand Place. Cependant, une petite polémique subsiste : s’agit-il vraiment de la statue originale exécutée en 1619? Selon les médias belges, des analyses sont en cours pour le déterminer. D’ailleurs, Manneken-Pis a porté la Djebba tunisienne. Il s’agit d’un costume offert dans le cadre des fêtes du Folklore organisées chaque année dans le centre de Bruxelles et dont la Tunisie est cette année-là, l’invité d’honneur (2008).
Enfin, pour terminer la journée en beauté, il faut visiter le Musée de la Ville de Bruxelles. C’est sans aucun doute le meilleur moyen d’en apprendre le maximum sur l’histoire de la ville. On y découvre les époques où Bruxelles possédait des remparts, où la Senne traversait son centre. Ainsi que certains moments clés de la ville, comme l’embrasement de la Grand Place en 1695. On y apprend des tonnes d’informations inimaginables sur la ville.
Au-delà de cette journée remplie d’histoire, il est important de découvrir la gastronomie de Bruxelles. Les fameuses frites belges sont incontournables! Cette spécialité belge est mondialement connue grâce à la technique de cuisson qui rend les frites si délicieuses. Elles sont trempées une première fois dans de la graisse de bœuf, puis recuites à une température différente pour leur donner cette consistance croquante et moelleuse. Un bon endroit pour les déguster sans hésiter est le Frit Flagey! Les gaufres sont également un incontournable. En Belgique, on ne plaisante pas avec les gaufres! Il y a deux camps : ceux qui ont une préférence pour la gaufre liégeoise, qui est fine, ronde et caramélisée, et ceux qui ne jurent que par la gaufre bruxelloise, qui est plus légère, rectangulaire et souvent accompagnée de chocolat ou de chantilly. Pour savoir quelle est votre préférée, il suffit de les tester! Et bien sûr, pour les amateurs de bière, la Belgique est un paradis. Le patrimoine brassicole belge compte plus de 1600 bières et plus de 700 profils gustatifs différents. La gastronomie belge inclut également le chocolat, avec la fameuse praline inventée à Bruxelles. Et pour couronner le tout, il est intéressant de noter que la bière est souvent moins chère que l’eau en Belgique.
En conclusion, cette expérience de trois jours à explorer les ruelles de Bruxelles a été exceptionnelle. En somme, s’il y a une seule recommandation à faire, c’est de vivre vivement l’expérience par vous-même.