Selon les dernières données publiées par le ministère égyptien du Plan, la dette extérieure de l’Égypte s’est élevée à 165,4 milliards de dollars à la fin du troisième trimestre de l’exercice 2022/2023 fin mars; contre 162,9 milliards de dollars à la fin du deuxième trimestre de la même année en décembre 2022 et 145,5 milliards de dollars à la fin de 2021.
De son coté, la Banque centrale d’Égypte a annoncé, le 30 juin dernier, que la dette extérieure a augmenté de 7,56 milliards de dollars sur une base annuelle, par rapport à la fin du premier trimestre 2022, lorsque il a enregistré 157,801 milliards de dollars.
Selon les données de la Banque centrale d’Égypte, le ratio de la dette extérieure au PIB est passé à 35,5 % à la fin de 2022, contre 30,5 % à la fin de 2021.
L’Égypte a payé environ 24,5 milliards de dollars de dette extérieure l’année dernière; contre 21,8 milliards de dollars en 2021.
Les provisions pour le remboursement des prêts nationaux et étrangers dans le nouveau budget ont augmenté à environ 1 billion et 315 milliards et 914 millions de livres.
Selon les analystes, le budget de l’exercice 2023/2024, qui a débuté le 1er juillet 2023, vise à réduire les taux d’endettement de 96 % du produit national brut à 93 %, d’ici fin 2024. Le budget commence le 1er juillet 2023 et se termine le 30 juin 2024.
Au dernier trimestre 2022, l’Égypte a conclu un accord avec le Fonds monétaire international pour obtenir des prêts pouvant atteindre 4 milliards de dollars en 46 mois, et a déjà décaissé la première tranche de 347 millions de dollars.
Le Fonds monétaire international s’attend à un déficit des ressources en devises fortes estimé à 18 milliards de dollars par an jusqu’en 2026.
Le fonds demande de couvrir le déficit en vendant davantage d’entreprises publiques et gouvernementales pour une valeur d’au moins 40 milliards de dollars sur quatre ans. Et ce, en échange d’un engagement du gouvernement à ne plus recourir à des emprunts, pour assurer le paiement de ses cotisations accumulées.
Reuters a rapporté le mois dernier que l’Égypte est confrontée à une tâche de plus en plus difficile pour collecter les liquidités nécessaires au paiement de sa facture de la dette extérieure. Après que les emprunts extérieurs ont quadruplé au cours des huit dernières années, pour contribuer au financement de la construction d’une nouvelle capitale, la construction d’infrastructures et l’achat d’armes.