La perception des chefs d’entreprise sur l’environnement des affaires devient de plus en plus morose. Le baromètre du climat des affaires (IPCA) s’est encore creusé en 2022 avec une baisse de 3,4 points par rapport à 2021. Et ce, suite au repli observé en 2019, après une nette amélioration enregistrée en 2018.
La méthodologie d’évaluation du climat des affaires se base sur les opinions des dirigeants d’entreprises. Cela est lié aux douze domaines clés tels que l’infrastructure, les ressources humaines, le cadre macro-économique et juridique, les procédures administratives, le système judiciaire, le financement bancaire, la fiscalité et les charges sociales, les pratiques du marché, le climat politique, la corruption, la situation sécuritaire et le climat social.
Cet indicateur varie de 0 à 100 et plus il se rapproche de 100, plus le climat des affaires est considéré comme favorable. Le suivi de l’évolution de l’IPCA au fil du temps permet de déterminer s’il y a une amélioration ou non de la perception de l’environnement des affaires.
Ainsi, un indicateur synthétique de perception du climat des affaires (IPCA) est élaboré par l’ITCEQ pour prendre en compte toutes les perceptions, positives ou négatives, concernant ces différents domaines de l’environnement des affaires.
En effet, le suivi de l’évolution de l’IPCA peut fournir des informations précieuses sur l’environnement économique dans lequel les entreprises évoluent.
En améliorant la perception portée sur l’environnement des affaires, il est donc possible de trancher si l’IPCA est stable ou en baisse. Car cela peut favoriser la confiance des entreprises et des consommateurs et stimuler l’activité économique globale.
Selon l’ITCEQ, « la complexité des procédures administratives et leur lourdeur expliquent, en grande partie, la prolifération du phénomène de la corruption. »
Et ce conclure : « La digitalisation serait le principal moyen de lutte contre la corruption. Les résultats de l’enquête de 2020 ont montré que la digitalisation des services administratifs serait le principal moyen à adopter pour lutter contre la corruption. Mais encore faut-il que les opérateurs y adhèrent. »