Le projet de budget allemand prévoit l’économie immédiate des ressources de l’État. Avec des coupes dans les prestations sociales en Allemagne, mais pas dans la défense et la sécurité.
Un autre projet de budget difficile a été approuvé hier par le cabinet allemand. Et ce, dans le but d’être déposé prochainement au parlement allemand, où des modifications majeures sont généralement apportées. Le vote final est prévu en Allemagne en décembre.
Les plans du ministre libéral des Finances, Christian Lindner, se reflètent en tout cas dans les chiffres. En effet, le projet prévoit environ 445 milliards pour les dépenses publiques. Alors que le nouvel objectif de dette ne doit pas dépasser 16,6 milliards d’euros.
Ainsi, une priorité essentielle et qu’affiche de longue date Christian Lindner est de rétablir le respect de la règle constitutionnelle du frein à l’endettement.
Par conséquent, le projet de budget prévoirait, en 2024, des dépenses strictement prioritaires et des économies immédiates. Ces dernières seraient réalisées grâce à la réduction de prestations, telles que : l’allocation parentale destinée à couvrir les frais d’éducation des enfants pour les couples dont les revenus sont supérieurs à 150 000 € par an.
Jusqu’à récemment, cette limite s’élevait à 300 000 euros de revenu familial commun. Désormais, la « cible » du ministère des Finances comprend également une série d’autres prestations sociales qui ont trait aux soins ou à l’aide sociale.
Toutefois, la défense et la sécurité restent au premier plan du budget pour 2024, selon le projet de plan. Le ministère de la Défense étant exclu du plan de coupes Lindner, qui touchent essentiellement les ministères « sociaux », principalement le ministère de la Famille. Au-delà, les secteurs qui ne devraient pas être touchés par les coupes prévues, outre la défense; sont perdants avec la numérisation, la protection du climat et l’approvisionnement énergétique du pays.