Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, Tawfik Chebbi, a qualifié d' »arbitraire » la décision du ministère de l’Education de démettre 350 directeurs d’écoles primaires de leurs fonctions et de saisir le salaire d’un mois de 17 000 instituteurs qui refusent de remettre à l’administration les notes des examens des élèves en signe de protestation contre la non satisfaction de leurs revendications.
Chebbi a ajouté que cette mesure, qui va perturber la prochaine rentrée scolaire, est « un acte d’intimidation et de représailles contre les enseignants et les directeurs d’école seulement pour avoir exercé leur droit syndical et défendu la dignité des enseignants ».
Il a estimé que la saisie du salaire d’un mois de 17 000 instituteurs vise à « à les affamer et à les intimider pour qu’ils renoncent à leurs droits légitimes », d’autant plus que ces décisions ont été prises la veille de la tenue de la commission administrative sectorielle prévue le 12 juillet afin de tenter de la dissuader de prendre des mesures pour défendre les droits de ses adhérents, a-t-il dit.
Chebbi a appelé le ministère de l’Éducation à revenir à la table des négociations au lieu de la « politique de fuite en avant et d’intimidation ».
Avec TAP