« Le taux de décrochage scolaire a diminué au cours de ces dernières années, passant de 100 mille par an à environ 63 mille », a affirmé mardi Ahmed Sellimi, directeur général de l’enseignement secondaire au ministère de l’éducation.
Dans une déclaration aux médias en marge du Festival national « Tous unis contre le décrochage scolaire », organisé du 11 au 13 juillet en cours à la Cité des Sciences de Tunis, le responsable a souligné que l’école de la deuxième chance, les collèges techniques, ainsi que la promotion de la vie scolaire, ont permis de réaliser ces résultats positifs.
Pour sa part, Hana Amri, chef de projets au Centre tunisien méditerranéen (TuMed) a fait savoir que dans le cadre du projet « Ne jouons pas avec les droits – Le droit à l’éducation » 25% des élèves qui avaient abandonné leurs études dans 100 écoles des gouvernorats de Bizerte, Jendouba, Siliana, Kasserine et Gafsa, ont été réintégrés soit dans leurs écoles ou dans des centres de formation professionnelle ou de défense et d’intégration professionnelle.
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« Dans le cadre de ce projet, lancé depuis septembre 2020 par TuMed, des comités régionaux, regroupant des représentants de la société civile et des structures gouvernementales, ont été formés pour prendre les mesures nécessaires et réintégrer les élèves qui ont abandonné leurs études », a-t-elle dit.
Dans ce contexte, elle a signalé que ces comités ont travaillé sur l’élimination des obstacles ayant conduit les élèves concernés à abandonner leurs études afin de garantir toutes les conditions favorables à leur réintégration dans les parcours éducatifs et de formation.
Par ailleurs, Hana Amri a indiqué que le Festival national « Tous unis contre le décrochage scolaire » constitue une occasion de débattre avec plusieurs experts et intervenants dans le domaine de l’enfance sur de nombreux dossiers comme les moyens de renforcer les droits de l’enfant et la lutte contre leur exploitation économique outre l’impact du changement climatique sur l’environnement scolaire dans les zones rurales.
Financé par l’Union européenne, le projet « Ne jouons pas avec les droits – Le droit à l’éducation » est mis en œuvre par TuMed en partenariat avec les ministères de l’Éducation et de la Famille et l’instance nationale de lutte contre la traite des personnes.
Avec TAP