À l’heure actuelle, au moment où nous écrivons ces quelques lignes, et bientôt 15 heures en heure tunisienne, on se demande si le trio européen, à savoir la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a l’intention de venir ce dimanche comme cela avait été annoncé depuis quelques jours.
Il semble que rien ne soit sûr, car en suivant les médias italiens comme l’agence de presse, on rapporte que la présidente du Conseil Giorgia Meloni « suit les opérations de secours des personnes impliquées dans l’effondrement à Torre del Greco, elle a parlé au téléphone avec le commandant des pompiers et est constamment tenue informée », selon des sources de Palazzo Chigi. Sans oublier qu’elle a inauguré ce dimanche le Frecciarossa reliant Rome à Pompéi.
Autrement dit, qu’il s’agisse d’un mémorandum d’entente ou d’un accord, rien n’a encore été validé. Et il est probable que l’on revienne à la case départ concernant la question de la migration illégale. En fin de compte, la question de la migration irrégulière concerne principalement l’Europe plutôt que la Tunisie. Ce qu’elle veut probablement, c’est anticiper ou réduire ce phénomène le plus tôt possible, car en géopolitique, elle anticipe ce qui va se passer dans au moins 40 ans.
En résumé, le suspense demeure quant à la visite du trio européen Meloni, Rutte et von der Leyen en Tunisie.